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ville de vanves - Page 1063

  • L’EVENEMENT DU JOUR A VANVES : L’ASSEMBLEE GENERAL DE L’UNC

    L’assemblée générale de la 71éme section de l’UNC Vanves Malakoff est un rendez-vous patriotique rituel et important marqué par plusieurs temps forts : Les interventions de Paul Guillaud (sur la photo portant la Flamme lors du 11 Novcembre 2015), son président depuis maintenant 10 ans, avec son inévitable évocation historique, cette fois-ci sur le centenaire de la bataille de Verdun, et Vanves sous la guerre 1914-18 et des personnalités présentes dont le maire, la vice président du sénat et conseillère départementale…Le dépôt de gerbe devant le monument aux morts avec quelquefois des remises de médailles… et le repas dit de « cohésion » aux restaurant Les Platanes confectionné par son ancien chef cuisinier, Eric Pottier


    Ce sera la 92 éme assemblée générale de cette association créée en 1924 qui se tient à un moment où la France est en état d’urgence suite aux attentats de Novembre, « et malheureusement, la réalité continue à dépasser les craintes », le président Guillaud appelant à la vigilance : « La France pays de liberté et de tolérance permet à chacun, de croire à toute philosophie ou de pratiquer toute religion. Mais le respect de l’autre est impératif ». Il rappellera les différents théâtres d’opérations extérieurs de l’armée française et l’opération Sentinelle sur le territoire qui mobilise 10 000 hommes et femmes en citant le général Bosser, Chef d’Etat Major de l’armée de Terre : « Sentinelle, 10 lettres…qui incarnent la résistance face au terrorisme qui est désormais présent sur notre sol ».

    Cette association compte aujourd’hui une quarantaine de membres à Vanves et s’attache, à un moment où les anciens combattants sont de moins en moins nombreux à attirer l’attention de la jeune génération sur l’importance des commémorations du sacrifice des soldats morts pour la liberté. Pas seulement les 1,5 million de morts et les 6,5 millions de blessés ou de mutilés de la 1er génération du feu, mais aussi plus récemment, avec ses 600 militaires français morts au cours des 230 opérations extérieurs (OPEX) pour lesquels il n’existe aucun monument officiel pour perpétuer le souvenir de cettte 4éme génération du feu, malgré une demande forte des familles, à l’exception d’une plaque découverte dans la cour des invalides en Juin 2006. Son président participe d’ailleurs au plan hommage lorsque les convois funéraires arrivent aux Invalides tout comme il est membre du comité de la Flamme l’amenant à être régulièrement présent à l‘Arc de Triomphe pour le ravivage qui a lieu tous les soirs à 18H30

  • INTERVIEW DE MONIQUE ABECCASIS PRESIDENT DE LA LICRA VANVES SUR LES RENCONTRES DE LA MEMOIRE

    Le 27 Janvier, journée dédiée aux victimes des camps,  marque toujours le début de  l’action annuelle de la LICRA Vanves dénommée « journées de la Mémoire » dans des établissements scolaires du seconde degré, dont le collège Saint Exupery, depuis plus de 20 ans. La première rencontre de la Mémoire  s’est déroulée hier après midi et la seconde le 10 Février prochain, avec toujours des survivants, comme M WAschmann hier, Mme Seneau mercredi prochain. Rencontre avec Monique Abecassis, présidente de la LICRA Vanves     

    Vanves Au Quotidien- Qu’est-ce qui vous a conduit a lancé ces Rencontres de la Mémoire depuis maintenant 20 ans ?

    Monique Abecassis : « Deux événements : Tout d’abord,  comme je  faisais parti de la section de La Licra à Vanves, on est venu me chercher avait pour préparer le 50éme anniversaire de la libération des camps, avec Etienne Racsymov qui avait toujours en téte d’édifier  cette stéle en hommage aux victimes vanvéennes  de la barbarie nazi, ce qui m’a permis de me plonger dans dans de nombreux livres qu’il m’avait prêté pour en savoir plus. Ensuite, un souvenir très lointain de ma jeunesse qui remonte à mes 8 ans : Des gendarmes étaient venus à la maison, car ils étaient à la recherche de deux jeunes cousins déclarés  déserteurs (parce qu’ils ne s’étaient pas présentés pour effectuer leur service militaire).  Et pour cause. Mon père leur a expliqué qu’ils avaient péri dans un camp nazi à l’âge de 8 et 10 ans. Ce souvenir m’a poursuivi longtemps. Et si j’avais accepté d’organiser cet anniversaire, c’était aussi un peu en leur mémoire : « Ils ne sont pas mort, on va parler d’eux ! »

    A la même époque, le couple Farnoux avec leur association Mémoires des Déportés et Résistants d’Europe,  avait gagné un concours vidéo organisé par la LICRA. J’ai contacté Monique Guérin qui était la secrétaire générale de leur association et  m’a permis de me procurer ce film qui est d’une valeur pédagogique extraordinaire et que je projette à chaque rencontre. Et j’ai commencé avec eux comme témoin, au collège Saint Exupery grâce au professeur de Français Daniel Furio qui en a parlé à ses collégues et surtout Mme Seguin, professeur d’histoire et dans quelques lycées parisiens  avec Mme Broder, rescapée d’Auschwitz qui avait une pêche extraordinaire, puis Nicolas Roth, M.Waschmann, Mme Senau…qui ont été arrêtés et déportés à l’âge de 15/16. A l’époque, c’étaient des enfants

    VAQ- Comment se déroule ces séances ?

    M.A. : « Je présente la LICRA, en m’apercevant que ces collégiens ne savent pas trop ce que veut dire l’antisémitisme, ses objectifs et son action, ce que l’on attend de ces séances. Il ne s’agit de transmettre  l’horreur des camps nazis, mais de les faire réfléchir, leur expliquer les réalités de ces années là et tirer les leçons du passé e leur donnant des éléments de culture, et de réflexion pour que ces événements ne se reproduisent plus jamais. Le film est projeté, le témoin parle et raconte le début des persécussions, en n’ayant pas le droit d’aller dans les squares, obligé de prendre la dernière rame du métro, les dénonciations, son voyage dans les wagons à bestiaux, parle de leur famille dont ils ont été séparés, tuée dans les chambre à gaz… avec les humiliations, les coups, les baraquements infestés de poux, les copains qui disparaissent et leur disent « tu raconteras, toi qui va vivre, je t’en supplie ! Ils racontent tout cela face à des jeunes  toujours très silencieux, très attentifs, souvent très réceptifs lors de la projection du film, avec quelquefois des larmes, anéantis par de qu’ils ont vus et entendus.

    VAQ - Pourtant lorsqu’ils sont revenus des camps, personne ne voulaient entendre leur témoignage comme ils le font maintenant devant ses jeunes ? 

    M.A. : « Exactement ! Yonne Brodére le racontait. Quand elle est arrivé dans un état lamentable, en ayant traversé des milliers de kilométres à l’hôtel au Lutétia, lorsqu'elle s’est mis à en parler avec des amis de son père,  elle s’est fait rire au nez. Et beaucoup, comme elle, se sont murés dans leur silence, ne voulant plus en parler pendant des années  Et lorsqu’elle s’est remise à en parler, c’est quand elle a entendu les discours des négationnistes en se  disant que ce n’était pas possible de laisser faire, le devoir de chacun étant de s’élever contre ces assertions. Ce que nous voulons montrer aux jeunes, c’est jusqu’où peut conduire les fanatismes, le racisme, l’antisémitisme, le mépris des autres, de la vie humaine. Mais aussi faire comprendre où peut conduire l’indifférence et la passivité de ceux qui regardent et laissent faire sans réagir. Je me rappelle cet échange entre M.Waschman et un jeune collégien d’origine maghrébine. Il lui a raconté comme il avait été arrêté et qu’on lui avait demandé de baisser sa culotte. « Et là ils ont vu que j’étais juif ! ». Alors ce jeune élève lui demande  « Mais enfin, je ne comprends pas pourquoi on a vu que vous étiez juif ! » - « Mais parce que je suis circoncis ! » lui a-t-il répondu devant ce jeune tout étonné  alors que j’explique que «Les mulsumans et les juifs sont circoncis ! » Et ce jeune a cette phrase admirable : « Cela veut dire que l’on est des frères ! ».  Et là je me suis que celui-là a compris quelque chose !

    VAQ – Pourtant  beaucoup sont tentés de dire que ces camps n’ont pas existé ?

    M.A. : « Justement, on en parle ! Ce sont les ravages d’internet. L’une des actions de la LICRA est justement de faire échec à ce qui nie l’existence historique du génocide. C’est encore le cas de l’Iran, qui organise en Juin prochain, un concours de dessin niant l’existence de cette tentative d’extermination. Ils s’entêtent à nier !  Je dis toujours, contrairement à ce que les nazis avaient prévus, effacer toute trace de ce crime  et personne n’en saura rien – Himmler ne déclarait il pas « la soluton finale de la question juive est une page d’histoire qu n’a jamais été écrite et qui ne le sera jamais » - et aux discours négationniste et révisionniste qui sévissent, les survivants des camps doivent témoigner. Et là, personne ne met en doute ce qu’ils racontent parce qu’ils sont tellement bouleversés par leur récit, parce qu’ils ne sont pas encore sortis des camps  parce que quand tu as vécu une histoire pareil, tu gardes cela toute ta vie.

    VAQ – Ne terminez-vous pas par une note d’espoir tout de même ?

    M.A. : « En parlant des « justes ». Il faut absolument en parler, et j’y tiens, parce qu’il faut les citer en exemple. Ce n’étaient pas des héros, des gens extraordinaires, mais tout à fait ordinaire qui ont sauvés beaucoup d’enfants. Et j’ai participé le lendemain de la cérémonie devant la stéle de Vanves à la soirée d’hommage aux Justes parisiens (Il y en a 354 sur 3900 en France et 27 000 dans le monde) organisé par la Mairie de Paris à l’occasion de l’adhésion de notre capitale au réseau ville et village des Justes de France crée par le Comité Français pour le Yad Vashem. Ainsi l’histoire et  la mémoire de ces hommes et de ses femmes, que rien ne disposaient à l’héroisme, fait désormais partie de l’histoire chaque commune de France. J’aurais aimé de Vanves adhère à ce réseau avec le vice présiddent de Yad Vashem, Pierre Osowiechi qui est venu à l’AG de la LICRA Vanves, avec Philippe  Maillard qui a témoigné sur sa grand mére Yvonne fait juste des nations après avoir recuellie 5 enfants juifs jusqu’à la libération, alors qu’elle était veuve avec 3 enfants, aidé par le curé du coin. . .

  • VANVES AU CŒUR DU DEBAT SUR LA FUSION HAUTS DE SEINE-YVELINES

    Isabelle Debré participera ce matin à une séance historique du Conseil départemental des Hauts de Seine. Il engagera le processus de fusion des deux départements des Hauts de Seine et des Yvelines en créant un étabissement public de coopération Interdépartemental annoncé lors des Vœux conjoints de Patrick Devedjian et Pierre Bédier (sur la photo lors des Voeux) , respectivement présidents des CD 92 et 78 aux Haras de Jardy auxquels étaient présents quelques élus vanvéens

    Les avis sont partagés sur cette initiative tout au moins entre la droite et la gauche, même s’il est difficile de connaitre l’opinion des élus de la majorité, puisque les seuls à s’être exprimé sur le sujet sont Piierre bédier -« La question de la fusion n’est pas tabou loin s’en faut ! » et surtout Patrick Devedjian : «Il nous appartient de démontrer, ce que nous allons faire, que ce rapprochement va susciter des économies importantes à un moment où justement l’Etat réduit considérablement les dotations et les ressources des collectivités locales » expliquait il lors de la matinale d’une grande radio cette semaine en donnant des exemples : « Nous allons fusionner nos deux SEM, après nos services d’archéologies, et bientôt nos services de voiries... ». Les deux CD ont engagé un travail peu spectaculaire mais essentiel, consistant à rapprocher tous leurs systèmes de gestions d’informations afin que leurs administrations utilisent des outils communs qui faciliteront leur coopération et la recherche d’économies faciles…. Tous les deux parlaient de financer un projet d’établissement d’accueil pour les personnes atteintes d’un handicap psychique qui manquait dans l’ouest parisien

    Cet établissement public serait présidé par P.Devedjian avec un vice président, Pierre Bédier, 12 membres dans le bureau (6 pour le 92, 6 pour le 78) , un conseil d’administration composé de tous les CD du 92 et du 78 qui ne percevraient aucune indemnité et se réuniraient à Velizy. « Nous espérons pouvoir faire un point démontrant son utilité d’ici deux ans» expliquait Patrick Devedjhian. Mais voilà, pour l’opposition comme pour beaucoup d’observateurs c’est une machine de guerre contre la MGP dont il ne veut pas depuis le début et de défendre le département contre toute tentative de disparition. Comme le lui fait remarquer l’un de ses opposants : « Pour défendre les Hauts de Seine, il le fait disparaître, c’est incroyable ! Je ne suis pas un fervent défenseur du découpage de 1962, mais ces départements existent, ont des compétences, un rôle dans le social qui est essentiel, dans les collèges qui est capital » constatait Gabriel Massou président du groupe FG/PC/citoyen au CD92

    « On vient de regrouper les régions pour faire d’immense ensemble. Il faut quand même une collectivité intermédiaire compte tenu de l’éloignement de la région par rapport au citoyen. C’est l’occasion ensuite de faire des économies, importantes. On offre un cadeau à l’Etat en faisant cela puisqu’il n’y aura plus qu’une préfecture au lieu de deux. Nous avons déjà commencé à regrouper un certain nombre de services. Plein de synergies peuvent se faire, et c’est ce que nous faisons, et qui nous fera gagner de l’argent » expliquait Patrivck Devedjian en ajoutant : «Si on supprime les départements, qui va conduire la politique sociale sur le terrain, si ce n’est les départements. Cela pourrait être la CAF qui gère 75 Milliards sur l‘ensemble du territoire, qui doublonne les départements, qui sont une instance où on fonctionne par cooptation, les dernières élections remonte à 1983. Entre les départements et les CAF, il y a une collectivité qui est ancré dans la démocratie et l’histoire de la République, et l’autre pour qui c’est moins évident»